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Moryotis


Le Poids du Silence #Moryotis
Installation minimaliste, 2025
Ce cadre vide capture l'empreinte de l'absence. Son ombre, plus lourde que sa structure, symbolise le poids des non-dits, des silences imposés, des pensées inexprimées. Ici, le spectateur est confronté à l'invisible, à l'espace laissé vacant par ce qui aurait pu être dit, montré, ou entendu.
L'œuvre interroge : Le silence est-il une absence ou une présence écrasante ?
Culture

Titre : Nicolas et l’Ouest
Artiste : Moryotis
Technique : Photographie numérique
Année : 2013
Dans Nicolas et l’Ouest, l’artiste capture l’instant où la psyché vacille, où la perception se déforme sous l’effet d’une bouffée délirante. Le regard de Nicolas, figé dans un horizon invisible, semble absorber le spectateur dans un abîme d’émotions brutes. Son visage, déstructuré par la tension intérieure, devient un paysage mouvant où se croisent l’angoisse et l’extase, le réel et l’illusion.
Les ombres profondes et les contrastes exacerbés sculptent l’image comme une matière vivante, évoquant un combat intime entre l’identité et la dérive. Le titre, Nicolas et l’Ouest, suggère un voyage, une quête vers un ailleurs indéfini – peut-être une frontière intérieure où s’efface la distinction entre soi et le monde.
À la fois troublante et hypnotique, cette œuvre interroge la fragilité de la conscience et le vertige de l’inconnu.
Culture

Titre : Nicolas du latin Nicolaus
photographie numérique
2023
Dans cette œuvre saisissante, Moryotis joue avec la lumière et l'ombre pour créer une image à la fois intime et universelle. Son ombre projetée sur une pelouse, la main levée tenant une cigarette, évoque immédiatement le geste emblématique du Christ dans le Salvator Mundi de Léonard de Vinci. Ici, la transcendance religieuse est remplacée par une méditation contemporaine sur la présence, l’éphémère et l’acte même de création.
Le contraste entre la matérialité brute du sol et l’immatérialité de l’ombre questionne la nature de l’image et du corps.
Faut-il voir dans cette silhouette un geste de bénédiction ironique ou une réflexion sur l’artiste comme figure messianique ?
Avec un simple jeu de lumière et de posture, Moryotis interroge notre rapport aux icônes et aux symboles de l’histoire de l’art.
Culture

Titre : Le traitement
Artiste : Moryotis
Technique : Photographie noir et blanc
Année : 2025
Dans cette image saisissante, Moryotis immortalise un moment à la fois intime et universel : un neuroleptique posé sur sa langue, suspendu entre acceptation et résistance. Le contraste du noir et blanc accentue la dualité de son existence, entre lumière et obscurité, contrôle et chaos.
Ce médicament, rempart contre ses démons intérieurs, symbolise à la fois l’apaisement et la contrainte, la survie et la perte d’une part de soi. En exposant cette réalité brute, l’artiste nous confronte à la fragilité de l’équilibre mental et à la puissance des traitements qui façonnent sa perception du monde.
Une photographie à la fois clinique et viscérale, où le corps devient le théâtre d’une lutte silencieuse.
Culture

Titre : Treize heures
Description :
Cette œuvre éphémère, capturée dans l’instant, présente l’ombre étirée et oblique d’un simple poteau projetée sur un sol sous le soleil ardent de l’après-midi.
L'inclinaison précise de l’ombre – ni trop courte, ni trop longue – révèle l'heure symbolique de treize heures, moment charnière où le jour bascule lentement vers son déclin.
Symbole de la mesure du temps avant l'ère numérique, cette ombre silencieuse évoque les anciens cadrans solaires, rappelant notre lien immémorial avec les cycles célestes.
Le poteau, élément utilitaire du paysage urbain, devient ici acteur involontaire d’un théâtre solaire, où lumière et matière dialoguent en toute simplicité.
À travers cette projection fugace, le visiteur est invité à contempler le passage du temps, non pas comme une mécanique, mais comme un phénomène vivant, inscrit dans la matière et la lumière.
L’ombre devient trace, indice, témoin muet de l’instant.
"Le soleil ne compte pas les heures, il les dessine." — Anonyme
Médium : Ombre portée naturelle
Lieu : extérieur
Date : 2025 : Quotidien, au zénith post-méridien prise à 13h !
Culture

🖼️ Immersion en qualité d’observateur
Artiste : Moryotis
Technique : création numérique – texte & QR code interactif
Année : 2025
Cette œuvre témoigne d’une expérience humaine et professionnelle exceptionnelle : celle d’une immersion en hôpital psychiatrique, non en tant que patient, mais en tant qu’observateur participant à un programme de recherche international soutenu par l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
À travers cette image sobre et puissante, l’artiste met en lumière la philosophie ClubHouse, qu’il incarne à travers son engagement et son parcours de résilience.
Le QR code placé au centre de l'œuvre donne accès à un récit immersif publié sur un blog participatif, retraçant avec émotion et précision les moments vécus lors du programme QualityRights, mené au sein de la clinique psychiatrique Aloïse Corbaz à Arras.
Ce récit évoque :
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Une collaboration internationale pour l’amélioration des droits des patients en psychiatrie.
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L’importance de l’écoute, du lien social et de la co-construction des soins.
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Une montée en compétences précieuse pour l’artiste, qui conjugue aujourd’hui création artistique et plaidoyer pour la santé mentale.
📱 Scannez le QR code pour découvrir l’histoire complète.
➡️ Témoignage vivant – texte, vidéo, commentaires – sur le blog participatif de Moryotis.
💬 "Un hôpital, comme un être humain, peut toujours évoluer, grandir, s’améliorer…"
— Moryotis
Culture

Lumière, 2011
Photographie numérique prise en mouvement
Captée depuis l’habitacle d’une voiture, cette image saisit un lever de soleil d’une intensité presque mystique. Surexposée, vibrante, elle évoque l’éblouissement de l’instant ordinaire transformé en révélation.
Dernier cliché pris avant la maladie de l’artiste, cette œuvre devient témoignage silencieux d’un regard encore libre, encore émerveillé.
« La créativité, ça n’a pas de prix. » – Nicolas
Culture

Titre : Cassel, l’indice lumineux
Artiste : Moryotis (alias Nicolas)
Année : 2014
Lieu : Cassel, France
En 2014, alors en convalescence après un séjour à l’hôpital, Moryotis se rend à Cassel avec son père, porté par une intuition quasi mystique. En pleine « bouffée délirante », il aperçoit au sol un disque brillant, semblant indiquer une direction. Est-ce un simple reflet ou un signe ? Entre hallucination et révélation, la photographie fige cet instant suspendu.
Le spectateur est invité à faire le voyage à Cassel lui-même — pour vérifier si ce mystérieux disque existe… ou s’il n’est que le fruit d’une perception éclairée.
Culture
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2009
Titre : Sous la couverture, le ciel
Nicolas, en convalescence.
Photographié à la sortie de l’hôpital, le visage marqué par l’épreuve, Nicolas se drape d’une couverture – geste de protection autant que de rituel. Elle enveloppe son corps et sa tête, comme pour contenir l’âme, l’empêcher de dériver vers des strates trop profondes de l’inconscient. L’image saisit cet entre-deux : un corps présent, un esprit en suspension.
Culture

2006
Titre : L'œil du délire
Nicolas, le regard perçant, en pleine bouffée délirante.
Les couleurs ont été volontairement altérées pour accentuer la distorsion perceptive et émotionnelle du moment. Une saturation exacerbée et des contrastes marqués traduisent l’état psychique fragmenté, entre lucidité brute et dérive mentale. Cette image, presque irréelle, capture un instant suspendu où la réalité vacille, reflétant à la fois l'intensité intérieure du sujet et la subjectivité de la mémoire.
Culture
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Titre : Nicolas en réflexion
Année : 2016
Description :
Tel un "Penseur" contemporain, Nicolas est saisi dans un moment d’introspection silencieuse. Assis, le regard plongé dans un ailleurs intérieur, il semble suspendu entre stabilité et effervescence mentale. La posture évoque une quête — celle des idées, de la forme juste, du mot exact. Habité par une créativité calme mais persistante, Nicolas incarne cette tension fertile entre pensée profonde et présence immobile. Une composition qui capte la densité invisible de l’acte de penser.
Culture
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Titre : Flammes
Année : 2010
Assis face au feu, Nicolas contemple les flammes avec intensité. Son regard fixe semble lire dans le mouvement du feu des images invisibles aux autres. Dans cette scène calme, presque silencieuse, le foyer devient un miroir de l’imaginaire, transformant la chaleur en source d’inspiration. Une méditation visuelle où chaque flamme alimente la création.
Culture
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Titre La stèle des anciens
2008
Photographie d'une stèle solitaire dans un vieux cimetière, baignée d’une lumière rasante. Nicolas, en quête de ses aïeux, arpente les tombes comme on lit une énigme. En découvrant cette pierre, il croit entrevoir la trace d’un secret ancien — peut-être même la pierre philosophale.
Ici, le passé devient présence, et la photographie un talisman : entre mémoire, quête et mystère.
Culture
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