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Titre : Prendre conscience - Les témoignages de L'aura - Blog Les âmes sûres volées



Audio disponible.



Quand mes crises ont commencé il y a de ça 14 ans, je n'avais pas conscience de ce qu'était vraiment ma vie, les tenants et les aboutissants de celle-ci.


Parfois, il faut gagner en maturité pour pouvoir se dire : "Ouf ! C'est passé !".


Je prenais des risques démesurés pour comprendre, avancer.

Ce que j'ai toujours fait, aussi loin que je m'en souvienne.

Aujourd'hui il en est tout autre. Une expérience bien particulière m'a fait comprendre qu'avancer la tête la première n'était pas une solution adéquate à ce que je voudrais vraiment de ma vie.



Je suis passée plusieurs fois par la prison pour non-respect des conditions, attachée à la défense sociale en 2009 jusqu'en 2016.



Le traitement m'était obligatoire mais par moment, je m'octroyais volontairement et sans avis médical des fenêtres thérapeutiques, voir même, plongeais tête baissée dans un : "Je n'ai pas besoin de ce médicament !".



Quand je retombais dans mes crises et que l'agent de probation se doutait de mon état, la police venait gentiment me rechercher.

Et parfois même, ligotée avec une corde autour de ma taille et les poignets pour ne pas faire de vague et avancer vers le chemin de la prison.

Quand bien même, je ne manifestais aucun signe agressif.

Même aussi, quand je me retrouvais en psychiatrie, section ouverte, volontaire dans le soin psychiatrique et la prise d'une médication.



Malgré tout, et avec les années, en forçant ma compréhension de ce qui se passait en moi et en agissant d'essai à erreurs j'ai pu comprendre beaucoup de choses.



Je pense que c'est en comprenant que notre esprit peut enfin s'éclaircir.

On peut alors agir en connaissance de cause et je pense même qu'une certaine facilité s'y prête après tant d'efforts.

Cela va au-delà de toute force mentale à vouloir comprendre.

Comme si la vie nous offrait une récompense de nos efforts tant donnés.

Du moins, si cela ne devient pas obsessionnel.

Il arrive un temps où mettre son mental en pause devient primordial.

Sans devoir rentrer dans un comportement apathique bien sûr.


Continuer à laisser vivre ses émotions, c'est faire partie intégrante de la vie qui nous entoure.



Ce que je vis est bien réel.

Nul doute à avoir sur des théories d'hallucinations.

Mon mari commence d'ailleurs à ouvrir les yeux sur mes possibles capacités psychiques.

Ceci dit, croix de bois, croix de fer, j'en mettrais ma main à couper si ce n'était pas réel.

Plus j'avance dans le temps, plus la vie me manifeste la réalité de mes capacités psychiques.

J'ai encore du mal à les expliquer, les exploiter.

Mais est-ce que ces choses-là s'expliquent ?

De preuve en preuve, de manifestation en manifestation, je ne peux que croire en la force divine et la voie qu'il me montre à chaque fois que je doute de mes capacités.



Aussi loin que je m'en souvienne, les esprits m'ont toujours fait peur.

Même les plus lumineux d'entre-eux.

Je me souviens, enfant, m'être protégée, derrière une manne a linge avec mon chien, contre la présence d'esprits que je ressentais dans la maison.

Je me souviens qu'un être de lumière a trouvé cela marrant.

Je lui demandais pourquoi il riait et il me répondit : "Quand bien même les esprits malfaisants seraient présents, ils ne pourraient rien te faire !"

L'atmosphère s'est détendue dans la maison et j'ai pu à nouveau vaquer a mes petites occupations.

J'avais entre 6 et 12 ans à cette époque.



Depuis quelques temps, je prends mon expérience psychique comme un signe pour lutter contre cette peur, une épreuve de plus à ajouter à mon palmarès.


Avec le temps, tout est possible ! Je ne désespère que trop rarement.


De fait, l'impact phobique diminue sur mon être et je commence tout doucement à accepter l'inter-dimension humaine que je vis.



Faire taire le mental me dit mon thérapeute énergétique.

Je pense aujourd'hui qu'il a amplement raison.

Se poser des questions sur tout et toujours ne fait qu'empirer un certain état mental déjà fragilisé à la base par de trop nombreux traumas.

Je finis toujours par broyer du noir.

Se dire qu'on n'a pas réponse à tout.

Parfois, il vaut mieux laisser passer les choses telles qu'elles sont plutôt que de les bloquer par une exacerbation mentale, une torture mentale qui ne fait qu'empirer les fragilités de celles -ci.



Se laisser vivre et laisser vivre les événements, devient parfois la seule option qu'il me reste pour garder les pieds sur terre et avancer sur le chemin de la sérénité.



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