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Traumatismes et douleurs. (plusieurs Textes de Véronique sur sa vie, son oeuvre).

Dernière mise à jour : 26 août 2023


J’ai relevé une phrase dans un texte sur ton site et cela m’a incitée à partager une énorme souffrance.


Phrase relevée : “Elle transporte quelque chose de lourd et de pas très vivant, le tout enveloppé dans une couverture.”

Est-ce un hasard si je suis arrivée sur cette phrase ?

Cela fait à peine dix minutes que je suis sur le blog.

En tout cas, cela me fait ressentir une énorme douleur au tréfond de mon être.

Des larmes me viennent aux yeux, mon cœur se resserre.


Cela car je repense à un drame vécu en 1992.

Elle n’était qu’une enfant âgée de deux ans. Assassinée par sa mère parce qu’elle pleurait. Elle s’est retrouvée enveloppée dans une couverture puis a été déposée sous des feuilles d’arbres dans un parc.

Ce petit ange était ma filleule. J’étais sa deuxième maman.

Un jour alors que je brossais ses cheveux d’or bouclés, je lui ai dit : “je ne supporterais pas que l’on te fasse du mal.” Le mal a fini par la frapper. Battue puis étouffée à l’aide d’un oreiller, elle a fini par ne plus respirer. Cette petite fille aux cheveux d’or est devenue “quelque chose de lourd, de pas très vivante, enveloppée dans une couverture.”

Je survie à beaucoup d’évènements douloureux du passé. C’est quelque chose qui me ronge et qui fait que je ne sais parfois plus très bien quoi faire.

Dès l’enfance, j’ai côtoyé le mal.

Je pourrais en écrire un livre. Je l’ai d’ailleurs commencé... C’est mon autobiographie.

Un manuscrit qui pour l’instant reste dans l’ombre. Et puis je me suis créée un personnage dans un autre manuscrit. L’histoire d’une jeune femme qui cherche une vie meilleure, un ailleurs. Je pourrais devenir célèbre en faisant publier mes écrits. L’aventure, la passion, l’amour, l’amitié... Tout y est.

La dépression qui mène tout droit vers la mort, je l’ai croisée. Elle s’est ancrée en moi.

Je me renfermais sur moi-même. Je ne sortais plus. Et puis, un jour j’ai voulu sortir de ma coquille.

J’ai intégré un Groupe d’Entraide Mutuel (GEM). J’ai donné beaucoup de moi pour les Autres avec un grand A, car pour moi, chacun a de l’importance. Je leur partageais mon écoute. J’étais devenue leur confidente. J’ai repris des forces, confiance et espérance. Et tout a basculé de nouveau.


Il y a peu, j’ai intégré une autre association. Le “Clubhouse” situé à Lille. Venue tout droit des Etats-Unis, cette association s’étend peu à peu dans toute la France. J’y découvre un cadre différent de ce que j’ai connu avant.

C’est pour moi, le BRPCE (Bienveillance, Respect, Partage, convivialité, encouragement).

C’est un lieu où des personnes portant le poids de la souffrance psychique se retrouvent et espèrent trouver le chemin du rétablissement.

La souffrance psychique ne se voit pas forcément.

Les plaies causées par la souffrance ne se voient pas toujours non plus. Le chemin continue.


Nous cherchons de la compassion, de l’empathie.


Des médecins ont établi des diagnostics sur notre état de santé, mais nous sommes les seuls à savoir ce qui bouffe l’intérieur de notre être. Pour tenter d’enrayer le mal, j’entame un nouveau parcours avec d’autres personnes qui comme moi sont à la recherche de la réussite et surtout de la compréhension.

Le Clubhouse nous donne toutes les chances de reprendre le chemin de la réussite, de la continuité.

Pour cela, je leur dis un grand MERCI.


La suite dans le prochain épisode,


Véronique


 


J’ai récemment commencé à créer mon site internet dont le nom de domaine sera bientôt dévoilé. J'espère que le lecteur trouvera plaisir à le lire. Tout commence par un résumé de ma vie, jusqu’à ce jour. Je vais y mettre des photos de mes savoir-faire, et bien plus encore.

Depuis le décès de ma maman, j’ai eu beaucoup de mal à reprendre mes différents écrits, mais il semble que le clubhouse où je suis devenue membre, m’a redonné cette envie que j’avais semble-t-il perdue.

C’est pareil pour la musique.

J’ai réinvesti dans du matériel mais je fais un blocage.

Je n’arrive plus à jouer d'un instrument.

Jouer de la musique était un plaisir.

J’ai même donné des concerts dans le passé.

Mon cœur est bien trop amer pour reprendre dans ce domaine.

La seule chose que j’ai réussie à faire depuis le décès de ma maman, c’est de reprendre une formation pour devenir “secrétaire médico-sociale”. Pendant une année, j’ai étudié comme jamais je ne l’avais fait auparavant. Il m’arrivait même de travailler pendant la nuit. Il y avait tant de choses à savoir. Je voulais y arriver pour ma maman. Elle aurait été fière de moi.

J’ai même commencé à apprendre d’autres langues comme l’allemand, l’italien et l’espagnol.

En fin de formation, je n’ai pas voulu passer l’examen pour l’obtention du diplôme car j’ai très mal vécu mon premier stage.

J’ai subi du harcèlement moral et cela m’a fait retomber dans la dépression.

S’en est suivie une TS. Je ne voyais plus grand-chose de positif.

Je m’étais tant donnée pour cette formation. J’ai alors eu de nouveau un suivi psychologique. Je remercie l’équipe du CMP qui m’a beaucoup soutenue. Mon compagnon y est aussi pour beaucoup si j’ai remonté la pente. J’ai aussi mon chien qui me donne beaucoup d’amour.


Alors pour trouver la force de continuer à survivre à tous les maux que j’ai traversés jusqu’à ce jour, je me donne encore plus à fond dans mes activités chaque jour qui passe. Ce n’est pas toujours de gaieté de cœur, mais j’essaie de tenir. Je compte beaucoup sur le clubhouse pour m’aider à garder le rythme et ne plus sombrer vers le néant. J’ai tant donné de moi aux autres. J’ai tant besoin de soutien à mon tour.


Véronique Contact : veroniqueparmentier59@gmail.com


 

(publié le 24.03.2023)

Une enfance perturbée

Je me revois lorsque j’étais à l’école primaire. C’est par ce chemin que tout a commencé. J’étais une petite fille très calme et timide.

Quand je dis que “c’est par ce chemin que tout a commencé”, je parle de mon entrée en connaissance avec le mal. Je l’ai rencontré à travers le regard d’une autre fille.

Elle était à la tête d’un petit groupe de quatre autre filles. Elle incarnait le Diable. Elle s’en prenait toujours à moi. Elle me tirait les cheveux quand la directrice de la classe s’absentait et dans la cour de récréation, elle me frappait. Je n’étais jamais tranquille avec elle.

A cet âge-là, étant enfant, on ne pense pas encore au traumatisme que cela pourrait causer par la suite. Eh bien, oui. Il s’agit bien de ça.

Une petite plaie qui ne fera que s’agrandir au fil du temps qui passera.

Du CM1 au CM2, j’ai aussi subi des choses auxquelles, enfant, on ne pense pas que cela puisse exister.

Un garçon m’importunait souvent à la récréation. Jusqu’au jour où il m’a forcé à m’agenouiller et à lui lécher ses chaussures devant ses copains qui riaient. C’est vous dire à quel point était le degré de la méchanceté. Des années plus tard, j’apprendrais qu’il s’agissait du fils de notre médecin de famille. 1982. A mon entrée au collège, j’étais une élève déjà très marquée par le passé. Psychologiquement c’est sûr, je n’allais pas bien.

J’ai dû être suivi par une assistante sociale. Vacances gâchées

Deux années de suite, j’ai passé mes vacances dans le Pas-de-Calais avec ma sœur. J’ai vécu de bons moments jusqu’au jour où les rires et l’insouciance ont été projetés dans une autre réalité.

Le mal a de nouveau croisé ma route. La route d’un prédateur.

A partir des faits qui vont suivre, je me suis rendu compte que ma sœur faisait toujours parti des problèmes auxquels j’ai eu à faire face. Jugez-en par vous-même :

J’avais alors 13 ans. Ma sœur travaillait dans une boulangerie. Son patron qui était devenu son concubin était marié à une autre femme. De leur union étaient nés deux enfants. Tous vivaient sous le même toit.

C’est cet homme qui me violera au cours des deux années de vacances passées auprès d’eux. La première année, je n’osais rien dire à ma sœur car j’ai vu ce porc être violent avec elle. Jusqu’à même la menacer avec un couteau de cuisine.

Mes parents étaient là quand il a levé la main sur ma sœur. C’est l’année suivante que j’ai osé en parler. C’était au cours d’une conversation entre mes parents, à notre domicile. J’ai lancé des insultes qui étaient destinées à celui qui m’avait fait du mal.

Que n’avais-je pas dit là !

Au lieu de me réprimander, mes parents m’ont demandé pourquoi j’en avais après lui. Lui, le prédateur. J’ai alors dit ce qu’il m’avait fait subir pendant ces deux dernières années. Mon père devint fou de colère. Il alla saisir sa carabine 22 Long Rifle et alla la poser sur la table de la salle à manger. Et coïncidence, le prédateur était en bas de chez nous. Il venait d’arriver en voiture. Mon père saisit son arme et descendit lui tirer dessus, l’atteignant à l’œil droit.

Les secours sont arrivés et l’ont récupéré un peu plus loin, qui s’enfuyait. Le pire, c'est qu’il était armé aussi.

Je suis certaine qu’il n’était pas venu pour rien ce jour-là. Il voulait sûrement m’empêcher de parler. Trop tard.
La rage ancrée aux fins fonds de mon être avait cédé.

Je sais plus que jamais ce qu’il avait l’intention de faire. Me tuer et par la même occasion, continuer son délire. Mon père a fait de la prison et lui n’a pas été condamné suite à mes accusations.

A cette époque, la police était dure avec les victimes de viols. On ne croyait pas à mon histoire. Tous disaient que je l’avais cherché. Que j’étais consentante. J’ai alors fini par leur faire croire que j’avais inventé cette histoire, que je l’avais lu dans un livre. Ce pourri s’en est bien sorti malgré un œil en moins. A cause de lui, ma famille dédaignait me regarder, surtout les hommes. Je sentais que leur regard m’évitait.

J’ai fini par me renfermer sur moi-même, je ne parlais plus. Au fond de mon être, j’étais brisée. Après la 5ème, je suis entrée au lycée professionnel pour préparer un CAP couture. Ce n’est pas le métier que je voulais faire. Ce fut une énorme déception. Je voulais soit entrer en coiffure, soit en pâtisserie. Faute de place, j’ai dû me résigner. J’ai donc fait trois années d’apprentissage de la couture qui se sont terminées avec un niveau CAP. Je venais d’avoir vingt ans. C’était l’année 1989 qui avait commencé.

Une autre année qui allait être marquée par un autre drame. L’accident

Un jour, ma sœur m’a demandé de l’aider à distribuer des prospectus à Villeneuve d’Ascq. J’ai accepté. Nous sommes partis sur les routes à pied. Nous trouvions à rire afin de nous motiver, de nous donner du courage. Puis tout est arrivé très vite. En quelques secondes nos vies ont basculé. Nous avons été percutées par une remorque remplie de troncs d’arbres, qui s’est détachée d’une voiture. Lorsque j’ai ouvert les yeux, les pompiers étaient sur place. J’étais sous perfusion. Je ne pouvais plus bouger. Et puis ce fut le brouillard. Je me suis réveillée à l’hôpital aux urgences avec des électrodes sur le corps. J’ai vu ma sœur entrer aux urgences, sur un brancard dans une coquille, le visage défoncé. Elle était méconnaissable. Je la croyais morte. Elle avait une fracture du rocher et de la jambe droite, sa mâchoire pendait. Moi, j’hurlais. J’ai dû être anesthésiée de nouveau. J’avais une fracture du bassin, de l'aile iliaque et un hématome à l’œil gauche. Suite à ce grave accident, je n’ai pas pu reprendre une année de plus au lycée. J’ai abandonné les études. J’ai fait quelques petits boulots en contrat déterminé. Travail d’Utilité Collective (TUC). J’ai aussi fait des formations dans le secrétariat, sténographie, anglais. J’avais toujours de très bons résultats.

Nous avons été indemnisées, mais notre métabolisme continue hélas à se fragiliser. Pour ma part, ce sont les vertèbres qui ont été ébranlées. Le diagnostic du médecin est irréversible. Les douleurs se feront ressentir et s’aggraveront au fil des années à venir. 1992. Assassinat de ma filleule (cf. Texte n°1) La porte de l’espoir

En 2002 je reprends une formation et j’obtiens le BAC PRO Secrétariat en 2003. L’entreprise où j’ai fait mes stages m’a recrutée en CDI. Je ne sais pas comment j’ai pu rebondir après tant de souffrances. J’ai occupé le poste de Gestionnaire Service Clients.

Trois années plus tard, j’ai démissionné suite à du harcèlement moral. A cette période, j’ai pris la route du Sud. J’ai conduit pendant plus de douze heures. Je pensais avoir trouvé un nid d’amour. Mais la peur me submergeait à cause de ce que j’avais vécu auparavant. Après à peine deux heures de repos, je suis repartie en sens inverse. Ce ne fut pas sans difficulté. Un brouillard épais s’était formé. Plus je redescendais la montagne, plus je priais pour qu’un autre véhicule ne vienne me percuter. Si cela avait été le cas, je ne serais sans doute plus là pour coucher les mots qui composent ma vie. En effet, il n’y avait pas de barrière de sécurité sur le côté de la route. La descente était très risquée.

J’ai conduit pendant 5 heures. Je m’endormais au volant. J’ai fait une halte et dormi 2 bonnes heures dans ma voiture sur une aire de repos. Ensuite, j’ai repris la route jusqu’à mon domicile.


S’ensuivit une grave dépression et une longue période d’introspection. A SUIVRE


 

28.03.2023


Remerciements


Je ne pensais pas qu’un jour je me serais remise à écrire. Pour cela, je tiens à remercier Nicolas alias Moryotis de m’avoir permis de publier sur son blog. C’est en lui que j’ai retrouvé l’envie d’écrire. Ses podcasts m’inspirent beaucoup pour d’autres écrits à venir. Il mérite vraiment d’être écouté, d’être lu et surtout d’être compris. Je lui souhaite plein de succès dans ses activités.


Je tiens aussi à remercier le ClubHouse. Je savais qu’en franchissant cette porte quelque chose de merveilleux m’attendait. La bienveillance, le soutien, l’enthousiasme de la part du staff composé de Nathalie, Jade et Pierre font la réussite de cette association qui ne cesse de grandir.

Je n’étais pas présente à la dernière soirée de l’espoir, mais la prochaine fois je compte bien être de la partie. En tout cas, un grand merci pour les dons que nous avons obtenus. Cela va permettre de promouvoir nos activités. En tant que membre de cette structure qui mène vers un futur prometteur, quel qu’il soit, je ferais de mon mieux pour faire fructifier mes savoir-faire et savoir-être.

Ce qui fut une déchirure


Depuis le décès de ma maman, comme je l‘ai écrit dans un texte précédent, certaines de mes activités se sont tues. Cela n’a jamais été facile pour moi de relater mon passé. Et puis, lorsqu'on perd un être cher, tout bascule. Je me disais que plus jamais je ne ferais quoi que ce soit.

Je ne voulais qu’une chose. Mourir.

Après trois passages à l’acte, je me suis rendu compte que j’avais encore quelque chose à faire sur cette Terre. Cela grâce à mon compagnon qui lui, était désorienté et triste de voir qu’une femme, qui a toujours eu des ambitions et qui ne craignait pas les échecs, voulait tout abandonner. Il est un sacré personnage. Je lui dois beaucoup. Pour tout l’amour qu’il m’a témoigné, j’ai voulu me relever. Nous avons beaucoup parlé et j’ai compris que lui et le petit chien qui fait partie de notre vie avaient besoin de moi. Besoin de tant d’amour.


J’ai toujours vécu avec mes parents. Mon père est décédé en 1998. Cinq ans après l’assassinat de sa petite fille, ma filleule. Il s’est laissé ronger par un cancer qui s’est généralisé. Je l’ai vu souffrir et pleurer bien des fois. Je savais pourquoi. Il pleurait ce qui n’aurait jamais dû se passer. Puis vint le jour où il a rendu son dernier souffle.


Un jour le soleil brille, un jour il fait gris puis c’est le brouillard. Il n’y a plus d’horizon, puis c’est le noir. Ce qui était éphémère a rejoint le mystère.


A SUIVRE


--

Véronique Parmentier veroniqueparmentier59@gmail.com


 

Il me semblait qu’une fois avoir franchi la porte du Clubhouse, je guérirai de mes blessures. Qu’elles s’effaceraient petit à petit. Je me rends compte que rien n’est encore cicatrisé. Je l’ai fort bien ressenti ce vendredi 31 dans l’après-midi au club. Le passage d’une vidéo certes très intéressante et émouvante, a remué certaines choses en moi. D’un seul coup, j’ai revu des images du passé. Elles défilaient à une vitesse telle que je me suis très vite sentit submergée par les émotions que cela pouvait me procurer. Une énorme fatigue s’est très vite manifestée en moi. J’ai dû quitter la salle et m’apprêter à rentrer. J’ai besoin de m’occuper manuellement, constamment, afin d’éviter d'être attirée dans ce genre de tunnel qui mène vers nulle part.

Je vais reprendre le dessus car j’ai une mission importante à accomplir. Apporter du bien-être à ceux et celles qui en ont besoin.

Les témoignages que j’ai pu entendre lors de la soirée famille du 30 mars de cette année 2023 m’ont beaucoup touchée. Ces lecteurs qui ont exprimé leurs souffrances devant un auditoire attentionné et bienveillant ont franchi une porte. Celle de l’espoir d’être entendu et surtout compris.

Aujourd’hui, le 3 avril 2023, le soleil est au rendez-vous. Puisse-t-il apporter un peu de chaleur et réconfort aux blessures des âmes en souffrance.


 

08.04.2023

C'est en 1989 que j’ai commencé à écrire mes pensées. Ma vie. Mes rêves, mes ambitions, ma vision du monde, mon regard vers les autres.


Étant enfant, lorsque j’étais en CM2, j’étais la première de ma classe en rédaction. J’ai créé deux histoires pour enfants. Ma professeure en avait été très surprise. Elle a beaucoup apprécié. Ses compliments me donnaient encore plus envie d’écrire.

Mes deux histoires parlent de trésors cachés. Les enfants aiment beaucoup ces sujets. Des écrits forts en émotion car je parle aussi de la maladie. Sujet très sensible quand cela touche les enfants en particulier. Mais il faut bien en parler, car cela existe vraiment.

Pour apaiser le tout, la tendresse et l’amour, vont venir calmer la peur et la douleur.

Et puis, je me suis mise à écrire des poèmes libres.

Mais ce qui m’a pris le plus de temps, ce sont deux manuscrits. En effet, pendant plus de vingt ans j’ai travaillé sur deux ouvrages. L’un en français, l’autre en anglais (Etats-Unis). J'ai tenté une première fois de faire publier mon ouvrage en anglais à la maison d’édition Vantage Press située à New-York (USA). J’ai eu un retour de mes écrits un peu plus d’un mois après. J’y ai trouvé des encouragements.

Il fallait cependant que je développe les dialogues. Alors pour m’aider à avancer dans mon travail, j‘ai reçu de leur part, un dictionnaire sur la façon d’écrire un livre en anglais/US, démontrant la grammaire et la ponctuation à employer en version américaine.

Sans plus tarder, j’ai beaucoup travaillé pour renforcer mes écrits. Vingt années pour écrire deux manuscrits. C'est très long. Si ma vie n’avait pas été perturbée par des drames, les choses auraient pris moins de temps.


Puis vint le décès de ma maman. Alors l’envie d’écrire s’est brusquement interrompue. Il fallait que je trouve une fin. Alors je parle de sa mort et termine ce qui pourrait peut-être devenir un livre. Un jour, qui sait... J’ai également une autobiographie en cours d’écriture.

 

17.04.2023


L'idée de participer à l'atelier témoignages vendredi dernier, animé par notre charmante Directrice du Clubhouse Nathalie, ne semblait pas me poser de problème.


Pendant trop longtemps j'ai gardé pour moi des faits du passé qui me rongent encore.

Le fait d'avoir pu en parler ouvertement pour la première fois a été une libération.

Ce fut comme un grand vent qui a balayé l'intérieur de mon être et dont les sillages ont pu s'extérioriser par le biais des mots que j'ai prononcés.

Jamais personne ne m'avait accordé une telle écoute.

Un grand merci pour ce magnifique et très émouvant moment.


Aymie, qui est devenue mon amie, a aussi fait part de sa souffrance. Je l'aiderai si elle le souhaite à mieux extérioriser ce qui est encore compliqué à exprimer pour elle. Chaque personne présente a partagé son ressenti et nous avons eu de très bons conseils pour mettre encore plus en valeur notre allocution.

Il y aura d'autres ateliers où je suis impatiente d'assister. Encore merci pour cette belle initiative qu'est de donner la parole aux autres.


 

20.04.2023


Au Clubhouse Lille ce mardi 18 avril, j'ai assisté à l'atelier "gestion du stress", animé par Jade. Cela m'a fait grand bien car au quotidien, j'essaie d'être zen. C'est donc un plus pour un mieux être, un travail à faire sur soi. J'ai relevé des points importants que j'aimerai partager.



Il est tout d'abord nécessaire de rechercher le motif du stress qui s'accapare notre être. Nous sommes souvent dans des états de stress qui peuvent être amenés par une simple inquiétude. Le travail commence par s'interroger soi-même. Qu'est-ce qui a provoqué cette situation inconfortable ? Comment et pourquoi ?



Le stress peut provenir de multiples horizons. D'une personne adverse, voire de nous-même. Car oui, nous pouvons aussi nous mettre la pression même pour pas grand-chose. Cela parce que l'inconnu nous inquiète. Le fait de ne pas savoir comment va se passer une situation, etc.



Pour se décharger de cette sensation, il est important d'écouter son corps et surtout de prendre du recul. Plus facile à dire qu'à faire, certes. On ne prend jamais assez de temps pour soi. Pour faire le point sur ce qui peut nous surprendre au fil des jours.



Le stress fait partie du chemin de vie de chaque personne.



Le stress est un ensemble de réactions physiques et physiologiques de l'organisme, face à une situation particulière, que l'on dit stressante, et/ou des facteurs de stress. Il peut concerner tout le monde, le plus généralement sur une courte durée.



Chez les personnes asthmatiques, le stress peut être à la source de détérioration des symptômes liés à l'asthme. Il en est de même pour les personnes dépressives, anxieuses, ou présentant d'autres troubles psychiques.


Les situations de stress les plus courantes sont :



L'approche d'examen, d'un entretien


Une présentation orale devant un public


En réponse à un certain danger, etc.



Inévitablement, cela provoque :



Une respiration rapide


Des contractions musculaires


Une augmentation de la fréquence cardiaque, etc.




Pour enrayer cet état imprévisible, il est important d’être à l‘écoute de son corps, de s'aimer, de s’accepter tel que l’on est. Si nous sommes là, dans ce monde, il y a forcément une raison. Nous avons tous et toutes un but dans la vie. A nous de mener notre chemin dans les meilleures conditions qui puissent exister. Ne pas oublier de prendre du recul lorsque cela devient nécessaire.




Il ne faut pas craindre de dire ce que l’on ressent car la parole est libératrice.



Des moyens et des techniques permettent de lutter contre le stress, particulièrement quand celui-ci est chronique, comme par exemple les exercices de relaxation, ou encore de respiration.



Jade nous a informés de l'existence d'un livre : SE FOUTRE LA PAIX.


Une recherche sur internet m‘a permis de prendre connaissance “des carnets de Mary” qui reprend ce titre. J’ai relevé des informations et les ai arrangées pour vous les présenter. J’espère que cela apportera réconfort et objectivité à ceux et celles qui en ont besoin.



Il serait bien de commencer à comprendre ce que l’on ne veut pas.



Nous nous posons souvent des questions.


Nous réfléchissons beaucoup. Peut-être trop.


On a du mal à tenir en place.



Soyez rassuré, ce n’est pas une maladie.



Il est important de savoir à qui et à quoi on donne de l’importance. Nous avons le droit de refuser d’avoir des responsabilités si nous ne sentons pas que ce soit le moment venu ou si nous sentons que nous ne sommes pas respectés.



Être attentif à ce que la vie veut faire à travers nous sans trop se prendre la tête est loin d’être facile. C’est un long apprentissage.



Sachez que nous avons tous des dons bien ancrés en nous. Certains se concrétisent rapidement, d’autres plus tard.



Pour ma part, je décortique les mots autant que le non-verbal et mon empathie naturelle me permet de saisir et comprendre les émotions des autres. C’est un de mes dons naturels. Cela m’évite de laisser entrer le stress à travers mon moi. J’ai aussi compris que tout le monde n’était pas comme moi. D’où l’intérêt de mieux me protéger.



Plus les jours passent, plus je me pose des questions sur l’existence. Cela finit souvent par me stresser quand je n’ai pas les réponses. Alors, j’essaie de me concentrer pour retrouver un peu de calme intérieur. C’est ainsi que peuvent alors venir des réponses. Elles peuvent ne pas arriver dans l’immédiat mais ultérieurement.



Quand je repense à certains évènements douloureux du passé, cela me stresse énormément. Ce stress-là m’épuise. Il semble vouloir m’anéantir. Ce qui m’aide à enrayer ce stress c’est de me dire que je n’ai plus l’intention de me laisser détruire par quoi ou qui que ce soit. A partir du moment où on arrive à se dire cela, c’est que nous avons appris beaucoup de choses de cette vie. Je lève souvent la tête et je suis fière de ce que je suis aujourd’hui. Si vous arrivez à faire de même, la vie vous sourira bien plus que vous ne l'espériez.



Nous avons la chance incroyable d’être entouré de belles personnes au clubhouse. Pierre, Jade, Nathalie ainsi que les personnes qui nous rejoignent. Ils ne nous jugent pas. Ils ont toute ma gratitude. Sans eux, sans elles, la vie n’aurait pas le même goût, pas la même grandeur et le même éclat.



Ce n’est pas un hasard si nous avons désormais notre empreinte dans ce lieu.



Au cours de mes différents emplois, j’ai côtoyé des personnes qui au premier regard savaient, semble-t-il, se faire juge de tout, de vous.



Moi, survivante d’un passé semé d'embûches, j’ai découvert une mentalité différente et à la fois extraordinaire au sein du clubhouse. Je vis là, une très belle expérience parce que j’aime profondément et plus que jamais apprendre, être avec des humains et qu’on me laisse explorer ma créativité. Mais pas que. Je remercie aussi une fois de plus, l‘auteur Nicolas Bottin, dit “Moryotis” de me permettre d’exprimer mon vécu et ce que je vis actuellement. Je peux vous certifier que cela a renforcé certaines de mes ambitions.



Dites-vous bien que ce n’est pas grave si vous ne trouvez pas votre voie. Il n’y a pas de voie en tant que telle, il y a juste le chemin que l’on prend.



Pour ma part, ce chemin m’a emmené à de belles découvertes. Rien n’est fini, tout continue.


 

L’atelier “prise de parole” animé par Pierre jeudi 18 avril 2023 fut une belle réussite.

Il s’agissait de savoir présenter une personne à un public.

Déroulement :

Nous avons procédé par binômes. Le but était de se partager un maximum d’infos en 15 minutes pour être capable ensuite d’en faire la restitution en sept minutes.

Certain-e-s ont réussi à faire leur présentation sans trop regarder leurs notes.

Quelques touches d’humour et d’improvisation ont transformé cet exercice en une scène théâtrale particulièrement magistrale.

Un grand merci à Pierre qui nous aide à progresser.

ATELIER MEDITATION

Animé par Jade lundi 24 avril 2023.

Pour ma part, ce fut un moment très bénéfique. Je me suis projeté à fond dans cette séance en me disant que c’était pour mon bien, que j’en avais besoin. Je me sentais vraiment détendue.

Sur un fond musical d’orage, Jade nous a fait visiter notre être pour lui rendre hommage. En effet, pour moi c’était une façon de rendre hommage à notre corps qui subit bien trop de dommages.

Enfin, les exercices de respiration furent une libération des maux qui siègent en nous. Éphémère certes, mais au combien appréciable.

Merci à Jade pour ce moment d’attention très particulier qu’elle a su nous donner avec chaleurosité.

 

01.05.2023


Atelier prise de parole du mardi 25 avril 2023.


Présenté par Jade.


But de cet atelier : vaincre sa timidité.



Eh bien, balayée la timidité lors de cette séance hilarante bien que ce ne fut tout de même pas sans difficultés. Nous avons travaillé sur deux points :



1. Lire des textes en adoptant des tons différents :


Comique


Tragique


Lyrique


Ironique


Angoissé


Autoritaire




2. Lecture de textes sur le travail de vocalisation des mots ayant la même consonance. Un mélange d’allitération, d’assonance et de virelangue.



QUELQUES DEFINITIONS



Alitération



Une allitération, du latin ad (à) et littera (lettre), est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs consonnes.


L'allitération est couramment utilisée en poésie, mais est également connue en prose, particulièrement pour des phrases courtes ou dans les romans poétiques.



Assonance



Une assonance est la répétition de sons vocaliques. Exemple : « Je pourrais aimer prendre un vol vers une île dans le ciel. »



Virelangue



Un virelangue est une phrase ou un texte construit avec des sonorités qui se répètent, notamment des paronymes (des mots dont la prononciation se ressemble), pour que sa prononciation devienne difficile. En d’autres termes, le virelangue est une phrase difficile à prononcer. Les virelangues sont souvent des textes artificiels qui permettent de travailler sa diction. L’exercice consiste à essayer de prononcer rapidement le virelangue et de ne pas manger ses mots. Le virelangue est une forme extrême d’allitération (Richard Arcand).


Le linguiste Claude Hagège a proposé le synonyme « fourchelangue » (mais ce terme désigne plutôt désormais une langue imaginaire tirée des romans Harry Potter). On parle rarement de « trompe-oreilles ».


Lien découverte : Virelangues : 200 phrases difficiles à prononcer (laculturegenerale.com)



Merci à Jade pour cet atelier qui nous a permis de travailler notre vocalisation. C’est tout un art.


 


 



8 mai 2023

Juste un peu de mes pensées.



Souvent, je broie du noir.


Trop de douleurs profondes qui m’inonde.


Mon cœur est très fatigué. Je le ressens de plus en plus.


Des pensées néfastes s’incrustent en moi.


Des images de souffrances diverses dans ma tête, se déversent.


C’est une torture qui s’étale dans le futur.


Je vagabonde en pensant au monde.


Un jour, je ne serais plus qu’une pensée qui voyagera vers l’au-delà.

Peut-être que cela me réconfortera.


Je me sens si fatiguée et tout aussi intriguée.


O ma chère maman… Tu n’es plus là et moi je reste là, pensante.

Je n’ai plus ta main pour me réconforter.


Tout est devenu une simple mentalité brisée par trop de fatalités.


Je regarde le ciel changeant au rythme du vent, la nature qui est l’empreinte d’un passé de vies fracassées et qui avance vers le futur dans la démesure.


Tout semble aller au hasard, comme c’est bizarre.


La vie continue et nous mène vers l’inconnu.


J’ai besoin de dormir pour assouvir mon unique désir. Mourir pour ne plus souffrir.

Si après, encore je respire, c’est que quelqu’un a encore quelque chose à me dire.


Le soleil me donne sommeil. Peut-être que je vivrais un autre réveil.


Je cherche une main pour me guider vers demain.


O espoir sombre, ne serais-je bientôt plus qu’une ombre ?


 

Atelier

écriture


mardi 16 mai 2023


Animé par Martine (membre du Clubhouse Lille),


Martine a eu l’excellente idée de nous proposer cet

atelier qui a beaucoup plu.


On commence par :


 Écrire 20 mots

 Échanger les feuilles avec son voisin/sa voisine

 Écrire une histoire en 20 minutes avec les 20 mots qui

nous sont proposés


L’exercice semblait ne pas être facile. Mais comme par magie, les mots couchés sur une simple feuille ont formés de belles petites histoires.


Voici la mienne selon les mots qui m’ont été donnés :


1.

2. Bouton

3. Écraser

4. Vivre

5. Donner

6. Fleur

7. Étoile

8. Soleil

9. Amitié

10. Courgette

11. Melon

12. Fenêtre

13. Rue

14. Poulet

15. Maison

16. Grue

17. Poignée

18. Gilet

19. Cheveux

20. Blush

21. Musique


Il fait soleil. Ce midi j’ai cuisiné des courgettes qui accompagnent le poulet. En dessert, ce sera du melon. Pour décorer la table, il y aura des fleurs. Pour l’ambiance, une douce musique.

Il me reste à me laver les cheveux, me maquiller, sans oublier le blush afin de donner un peu de

brillance à mes lèvres.


J’ouvre la fenêtre qui donne sur ma rue. On peut y voir une grue près d’une maison. Je dois mettre mon gilet et donner un coup sur les poignées de portes. Ici, il fait bon vivre.

Je retourne en cuisine. J’appuie sur le bouton pour éteindre la hotte. Il me reste à écraser les pommes de terre.

Je pense que cette journée se finira par une belle amitié sous la plus belle étoile.



Autre exercice proposé :


Vous avez gagné 10 000 000 d’euros au loto. Quelle serait votre réaction et que feriez-vous ?


Et hop, c’est parti pour quinze minutes environ.


Voici ce que j’ai écrit :


 Je saute de joie

 J’embrasse mon chéri et mon chien

 Je pense que je vais pouvoir réaliser mes rêves et les siens

 J’achèterai une maison avec un jardin

 Je ferais un voyage aux USA

 J’achèterai un local pour bricoler et vendre nos créations

 Je ferai publier mes écrits officiellement

 Je mettrais 1 million de côté

 Je vais combler mon chéri et mon chien de cadeaux

 Des sorties resto

 Je ferai un don d’un million d’€ au Clubhouse

 J’achèterai un camping-car pour voyager dans le monde

 Je ferai un don d’un million d’€ à la LPA


Cet atelier était vraiment très sympa.

À renouveler !

 

La fête des mamans

Année 2023




Trois ans que ma maman est partie. Les larmes aux yeux me viennent souvent depuis son départ. Ce texte est pour lui rendre hommage. Elle qui m'a mise au monde non sans difficultés. Elle qui a fait de moi la femme que je suis. Nous n'avons pas toujours été d'accord sur certaines choses, mais je continuerai à l'aimer. Je me revois auprès d'elle lorsqu'elle a cessé de respirer. Je suis restée à ses côtés. Je lui ai caressé son visage en lui tenant la main. Ce fut une terrible déchirure.


Comme une montagne qui s'écroule.

Comme les éclairs de l'orage qui traverse le ciel.

Comme une tempête qui emporte tout.

Comme un grand coup de tonnerre.



Comme l'arbre qui perd ses feuilles

Je suis en deuil.




 

Un adieu à la musique ?


Écrit le 7 juin 2023


Lorsque ma maman a cessé de respirer, quelque chose est mort en moi. Mon goût à jouer de la musique.


J'ai cru que je pourrai jouer à nouveau d'un instrument. L'envie m'est revenue un an après son décès. J'ai donc investi dans du matériel. J'ai acheté 2 nouveaux synthétiseurs et un ampli. J'ai repris mes partitions (des variétés diverses et mes compositions) et me suis remise à les travailler. Et puis j'ai constaté que j'avais beaucoup perdu en pratique. Il me faudrait une année pour être à nouveau au point. Moi qui, un soir, pour la fête de la musique, j'ai joué ma première composition sur un piano de concert spécialement installé pour moi. J'avais même une loge pour moi. Le titre de cette composition est "le chant des vagues." une musique de relaxation.

Je n'oublierai jamais ce soir-là. Une femme est venue me voir et m'a demandé un autographe. Elle me disait combien ma musique l'avait beaucoup touchée. Elle me disait que son défunt mari aimait beaucoup la belle musique. Cela lui a rappelé de bons souvenirs à ses côtés. Pour cela, elle m'a invité à aller chez elle pour en discuter autour d'un café. Elle voulait me remercier de l'avoir fait vivre ces quelques instants émouvants. Le jour venu, nous avons beaucoup parlé. Elle m'a aussi montré les disques vinyles qui appartenaient à son mari. Cette femme très gentille avait besoin de se confier. Je l'ai écouté pendant plus d'une heure. Ce fut un moment fort en émotion.


L'année suivante je suis remonté sur la même scène pour cette fois jouer une autre composition accompagnée par un de mes élèves âgé de 9 ans. Je l'avais préparé pour qu'il n'ait pas le trac et il a très bien assuré. Il a joué sans faire une seule fausse note. Il était très attentionné. Lui qui était très timide. Je lui ai fait confiance et cela lui a donné la force d'aller de l'avant. Mon enseignement semble très bien fonctionner. J'enseigne le solfège et la pratique instrumentale. Je travaille aussi sur la psychologie. C'est très important quand il s'agit d'un enfant. Beaucoup de choses sont à prendre en considération. J'ai prouvé mon efficacité le soir du concert et j'en suis très fière.


Une autre fois, j'ai joué en solo pour les 50 ans d'un Flunch Auchan. Une fois mon matériel installé par mes propres moyens, j'ai animé l'événement avec un programme que j'avais bien préparé pour tenir 3 h 30 qui m'ont été payé à 100 Frs de l'heure. (ce n'était pas encore l'€). C'est dire que faire de la musique, ça rapporte. Par la suite, j'ai quitté l'école de musique car le répertoire que je voulais travailler ne plaisait pas. Je voulais jouer Richard Clayderman (mon préféré). Cela ne leur plaisait pas. Ce n'était pas le genre de musique qu'ils voulaient faire entendre. Je n’y suis jamais retourné. J’ai continué à travailler seul chez moi.


Je pensais qu’un jour j’arriverai à rejouer dans différents endroits et vivre de cette passion. Si seulement je pouvais trouver quelqu’un, un mentor, pour m’aider à ne pas enterrer définitivement ce qui était pour moi une passion. C’est une beauté particulière de pouvoir s’exprimer à travers la musique et pouvoir ainsi donner beaucoup d’amour et de réconfort à ceux et celles qui en on besoin. Je sais que seule, je n’y arriverais pas. Je m’accorde encore un peu de temps afin de voir si quelqu’un se manifestera à mon intérêt pour la musique.


 

Vendredi 7 juillet 2023





Après-midi détente au parc Vauban à Lille avec le Clubhouse.

J’avais hâte de vivre cette journée un peu particulière. Quelques discussions autour

d’un café comme d’habitude pour commencer la journée et quelques tâches de

cogestion pour préparer la sortie de l’après-midi. Une sortie détente au parc Vauban.

Le beau temps était là pour nous accueillir. Nous nous sommes pausés tranquillement

pour partager un pique-nique et pendant que certains faisaient bronzette, nous avons

très vite enchaîné avec différents jeux : le pickle ball, la balle aux prisonniers appelé

aussi le « dodge ball » et terminé par des parties de molki.





Quelques glaces pour apporter un peu de fraîcheur, étaient les bienvenues.

Ce fut une belle journée qui nous a bien changé les idées. Cela dans une super

ambiance.

Un big merci à notre staff composé de Jade, Pierre L. et Pierre P. de nous avoir

accompagné tout au long de ce bel après-midi.

À refaire


Le dodge ball :


Le dodgeball est un sport collectif dans lequel les joueurs de chaque équipe tentent d’éliminer

leurs adversaires, tout en évitant de se faire toucher eux-mêmes.

Le sport est le plus souvent pratiqué de manière récréative (dans les écoles et centres aérés)

selon des règles variables, sous l’appellation balle aux prisonniers ou ballon-chasseur

(au Québec).

Cependant, ce sport se développe sérieusement en France depuis 2013. C’est un sport ouvert

à tous et c’est un des rares sports où il existe une catégorie mixte, en plus des catégories

homme et femme. Les enfants sont également les bienvenus à partir de six ans.

Les équipes sont composées de six joueurs.

En tant que sport international, il est régi par des règles qui varient selon les instances

dirigeantes, telles que la Fédération mondiale de dodgeball, la World Dodgeball Association

et l’European Dodgeball Federation.

La Fédération du dodgeball français est l’entité dirigeante du dodgeball en France, avec ses

clubs membres à travers le pays.

Historiquement, le dodgeball moderne pourrait être basé sur un jeu qui a été observé pour la

première fois en Afrique il y a environ 200 ans7 où les joueurs se sont lancé des pierres dans

le but de se blesser et même de tuer8. Le missionnaire James H. Carlisle les a vus jouer à ce

jeu et est retourné enseigner au St. Mary's College, à Norfolk, où il a transformé le jeu africain

en un jeu plus sûr avec une balle en cuir au lieu de pierres. En 1884, Phillip Ferguson, de Yale,

a redessiné le jeu avec un rythme plus rapide. En 1905, il écrit les premières règles officielles.

Les collèges américains ont commencé à jouer et le sport a rapidement évolué pour devenir

ce que nous appelons maintenant le dodgeball.


Plus d’informations en cliquant sur ce lien suivant :



Le molki :


L'objectif du mölkky est de marquer exactement cinquante points en renversant des quilles

numérotées de 1 à 12, en lançant une fois par tour un bâton de bois. Ne demandant pas la

force nécessaire du kyykkä, le mölkky peut se pratiquer sans distinction d'âge ou de condition

physique. La comptabilisation des points se fait soit sur la valeur de la quille si une seule quille

est touchée, soit sur le nombre de quilles tombées s'il y en a plusieurs.

Les quilles sont des morceaux de bouleau cylindriques de 15 cm de haut, plats à leur base

et biseautés à 45° à leur tête. Leur diamètre est de 6 cm. Sur la partie biseautée, est inscrit

le numéro de la quille. Les douze quilles sont placées (les numéros face au joueur) au départ

de la partie dans un ordre précis, en quatre rangées, un peu comme au billard, collées les

unes aux autres.

Le bâton à lancer, le tikku 5, mesure 22,5 cm de long pour 6 cm de diamètre, et pèse environ

400 g.


Plus d’informations en cliquant sur le lien suivant :



Véronique


 

Visite de la MGEN au Clubhouse

Vendredi 16 juin 2023


Deux personnes de la MGEN sont venues dans nos locaux pour présenter un parcours sur l’éducation thérapeutique du patient (de la personne).


Acteur majeur de la protection sociale, la MGEN gère le régime obligatoire d’assurance maladie des professionnels de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Culture, des Sports, et de la Transition écologique et solidaire. MGEN propose également une complémentaire santé individuelle ouverte à tous les publics, ainsi que des contrats collectifs santé et prévoyance pour les entreprises et les associations.


Ont été mentionnés, les points suivants :


La formation à la santé et au rétablissement.

Remettre du pouvoir dans la gestion de la maladie, des traitements.

L’auto-soin. Comment soulager les symptômes par soi-même.

Les compétences d’adaptation psychosociales.

L’acceptation.

La stigmatisation.

Identifier les signes de rechute.

Accepter, évaluer, respecter sa vulnérabilité.

Les séances d’éducation thérapeutique

Les addictions (alcool, jeux, drogues…)

Le sommeil et moi.

La MDU (maison des usagers en santé mentale).

La réhabilitation psychosociale.

L’importance de se mettre des objectifs pour éviter les rechutes.

La philosophie du wabi-sabi.

L’affirmation de soi.

Les soutiens à l’emploi.


Des programmes sont à suivre en entier. Ils sont animés par un infirmier, un pair-aidant et un médecin psychiatre.


Un programme sur la dépression est prévu au mois de janvier 2024. Pour plus de renseignements, il faut prendre rendez-vous.


La prise de rendez-vous à la MGEN se fait par mail à l’adresse suivante :



Certificat médical non exigé pour suivre un programme.



En ce qui me concerne, j’ai fais une demande de rendez-vous pour suivre le programme sur la dépression.



Véronique


 

Visite du centre historique minier de Lewarde



Jeudi 20 juillet 2023, Jade qui nous a emmené sur les lieux. Notre moyen de locomotion était un van loué pour l’occasion. Elle conduit merveilleusement bien et cela nous a permis de faire la route dans la plus grande sérénité.


J’étais très impatiente de découvrir la vie des mineurs de fonds qui avec courage tapaient, creusaient, triaient et remontaient le charbon qui fut pendant très longtemps l’énergie la plus utilisée, à la fois pour des usages domestiques, notamment le chauffage mais aussi pour des usages industriels. Au XIXe siècle, le charbon a été l’un des moteurs de la révolution industrielle, permettant de faire fonctionner machines à vapeur et locomotives.


Pour information, le charbon est un combustible fossile d’origine organique. Il est le résultat de la transformation de biomasse (résidus de forêts notamment) enfouie dans le sol au cours des temps géologiques.


Le charbon est composé d’hydrogène, de soufre, d’oxygène et surtout de carbone. Selon la teneur en carbone, la profondeur et la température du gisement, il en existe plusieurs catégories.


Les charbons de rangs inférieurs ont une faible teneur en carbone :

· le lignite est composé de 50% à 60% de carbone ;

· les sous-bitumineux sont constitués entre 60% et 70% de carbone.

Les charbons de haut rang sont composés à plus de 70% de carbone et sont souvent désignés par le terme de « houille » :

· les bitumineux sont composés de 70% à 90% de carbone. Ils peuvent être utilisés comme « charbon-vapeur », c'est-à-dire comme combustible pour produire de la vapeur, ou comme « charbon à coke » que l’on carbonise dans un four chauffé à 1 000°C à l’abri de l’air pour produire du coke ;

· l’anthracite a encore une qualité supérieure puisqu’il est composé à plus de 90% de carbone.


Pour plus d’informations, cliquez sur les lien suivant :



Mes photos prises sur les lieux :


Vue extérieure



Visite du musée


Quelques imprimantes et calculatrices de l’époque


Préparation pour la descente


Passage par la salle de tri


En général, ce sont les femmes et les enfants qui s’occupaient de trier le charbon

qui arrivait par les tapis roulants


Dans les profondeurs de la mine


Après la visite très émouvante, un déjeuner au restaurant du musée « Le Briquet », qui fut autrefois l’ancienne scierie de la fosse Delloye, construite en 1944 à l’extrémité du parc à bois. C’est dans ce bâtiment qu’étaient coupés les bois qui servaient au soutènement des galeries. Le restaurant tire son nom du « casse-croûte » du mineur pris au fond.


Miam !


Merci pour cette très belle journée !


 

13.08.23


C'est un dimanche en grande partie au lit que je passe pour cause de blocage du dos. Une inflammation au niveau des vertèbres me fait souffrir à nouveau. C'est galère. Je peut à peine bouger.


Marre de souffrir au quotidien.


Il y a un peu plus d'une semaine, suite à un refus de priorité de la part d'un automobiliste, alors que j'étais en trottinette de retour chez moi, ma jambe droite à heurté sa voiture après avoir dû freiner brusquement. Il s'est barré. Sur le coup, j'ai eu mal mais ça s'est très vite passé. J'ai su rentrer. Le lendemain j'avais très mal. Un hématome s'est formé à l'intérieur de ma jambe. A ce jour, la réaction au coup étant voyante par un beau bleu jaunâtre d'un diamètre de 5 cm, mon objectif de porter des robes est pour le moment retardé.


Il me reste plus qu'à lire et faire des jeux sur mon portable pour me changer les idées.


Je serais ravie d'avoir un peu de réconfort. Il paraît que c'est mieux qu'un médicament, voire le meilleur des traitements.


 

Lundi 31 juillet au Clubhouse Lille


C’était ça :


Groupe de travail pour renseigner notre GPS qui est un guide de Prévention et Soins en santé

mentale. Chaque membre du Clubhouse devra le compléter. Il a pour but de faciliter l’expression et

le respect des souhaits des personnes, dans l’hypothèse où elles ne seraient plus en mesure de

réagir, de consentir. Des notices explicatives sont téléchargeables sur le site : www.psycom.org

Le document est destiné au personnel « staff ». Il leur permet avec notre consentement, de mieux

nous connaître et ainsi pouvoir agir au mieux en cas de nécessité, voire, d’urgence. Les thèmes

abordés sont :


Me connaître :


- Ce que je voudrais dire de moi (situation familiale, activité, loisirs, lieu de vie…

- Comment suis-je quand je vais bien ?

- Qu’est-ce qui peut m’amener à être en difficulté ?

- Comment suis-je quand je vais mal ?

Mes personnes de soutien sur lesquelles je peux compter

- Mes personnes de confiance

- Mon équipe référente (médecin, psychiatre, curateur…)

- Les personnes que je ne veux pas voir quand je ne vais pas bien

Ce qui m’aide quand je ne vais pas bien

- Mes numéros d’urgence si cela ne va vraiment pas.

Mes traitements (avantages et effets indésirables)

- Traitement actuel

- Effets indésirables

- Médicaments à éviter

Mes autres problèmes de santé

Mes douleurs physiques sur une échelle de 1 à 10

Informations en cas d’hospitalisation

GPS et roue

du

rétablissement

t animé par

Jade


Petit mémo pour aider à aller bien :


 Rester entourée, m’appuyer sur mes soutiens.

 Bien dormir

 Rester loin de l’alcool, du cannabis et des autres drogues

 Respecter la prise de mon traitement

 Réfléchir avant de prendre des décisions importantes. Peut-être vaudrait-il

mieux les reporter.

 Comprendre qu’aller moins bien n’est pas un retour en arrière.

 Me rappeler que des aides efficaces existent et sont disponibles.

 Ne pas attendre que les choses s’arrangent d’elles-mêmes.

 Si l’aide est rapide, je me rétablirai plus facilement.


 Surtout, garder espoir.


Personnellement, je sais fort bien que ce ne sont pas des choses faciles à faire. Si vous avez la volonté

de vouloir vous en sortir, l’énergie que vous donnerez ne sera pas veine.


On passe par la roue du rétablissement pour ceux et celles qui n’avaient pas encore

complété le document.

Pour ma part, je l’avais déjà fait mais j’ai fais une mise à jour. Ce document est aussi à remplir par

chaque membre et à mettre à jour lors d’un prochain entretien avec son coach.

Il s’agit de réfléchir sur certains domaines. Voici mon petit tableau représentatif avec des exemples :

Espoir Ne pas perdre espoir dans mes capacités, mes


aptitudes.


Inclusion communautaire Aller travailler, obtenir mon propre logement,


m’inscrire à un cours…


Vie sociale Renouer avec ma famille, recommencer à passer du


temps avec mes ami(e)s…


Sens et objectifs de la vie Trouver un sens à la spiritualité, vivre sa foi….

Santé et bien-être Travailler ma forme physique, avoir un horaire de


sommeil régulier.


Empowerment et reprise de contrôle Décider ce que je veux et ne veux par pour mon


traitement.


Explorer mon identité Ne pas laisser les gens me dévaloriser.


Merci à Jade pour cet important groupe de travail et son implication dans notre

parcours vers la réussite.


Les soft skills désignent des compétences comportementales, le plus souvent acquises en

dehors de la sphère scolaire ou universitaire. Il existe deux traductions courantes pour le

terme de soft skills : compétences humaines et compétences comportementales. Dans les

deux cas, le terme est le plus souvent employé au pluriel puisqu’il est assez rare de

n’évoquer qu’une seule de ces compétences. 

Attitude, caractère, état d’esprit, personnalité... Votre savoir être regroupe l’ensemble de

vos aptitudes relationnelles. Des compétences très différentes que vous développez via vos

relations, votre parcours professionnel et vos différentes expériences de vie telles que vos

relations amicales, amoureuses ou encore l’éducation que vous avez reçue. C’est votre

capital sympathie mais aussi votre capacité à vous adapter et à communiquer avec les gens

qui vous entourent, y compris au sein d’une entreprise. Le concept d’intelligence

émotionnelle se rapproche également du savoir être.

Désormais au cœur du processus de recrutement, les soft skills sont plus que considérées et

sont à valoriser sur les CV.

 les soft skills les plus recherchées en entreprise

Voici la liste des 30 soft skills les plus recherchées que Pierre P., notre nouveau staff nous a

fait deviner. Ce sont de jolies compétences qu'il possède et qu'il a eu à cœur de nous

partager.

 Adaptabilité

 Authenticité

 Autonomie


 Communication

 Créativité

 Curiosité


Atelier soft

skills animé

par Pierre P.


Soft skills…


 Coaching (état d'esprit de)

 Empathie

 Enthousiasme

 Flexibilité

 Gestion du temps

 Humilité

 Prise d'initiative

 Intelligence émotionnelle

 Leadership

 Négociation

 Organisation

 Orientation client

 Pensée stratégique

 Pensée critique

 Persévérance

 Ponctualité

 Politesse

 Positivité

 Prise de décision

 Proactivité

 Résilience

 Résolution de problèmes

 Travail en équipe

 Vision globale


Nous avons ajoutées les suivantes qui ont aussi leur grandes importances :

 Goût du chalenge

 Patiente

 Rigueur

 Concentration

 Discrétion

 Avoir le sourire

 Respect

 Gestion du stress

 Esprit d'équipe

 Être à l'écoute

 Concentration

 Dynamisme

 Avoir le sens des responsabilités

 Force de persuasion

 confiance


La journée s’est terminé par une séance de méditation animé par Jade.

Cette pause apaisante était un voyage au tréfond de notre être pour nous permettre de

contempler notre corps et le soulager de toute sensation désagréable.


Un bol d'inspiration en forêt pour se laisser imprégner par les douces senteurs boisées, vers

une exploration de l'univers avant de revenir au réel.

Merci Jade pour ce magnifique temps d'évasion qui apporte vraiment le bien-être.


 

26.08.2023


Point sur la santé


Suite à ma dernière visite chez mon médecin traitant, un nouveau diagnostique m'a été donné. Je souffre d'apnée du sommeil avec des de saturation importantes. Cela signifie que je cesse de respirer à plusieurs reprises au cours de la nuit. Cela est dû aux différents traumatismes que j'ai vécu dans le passé.

Le stress étant toujours présent, les problèmes cardio vasculaires se répètent. Sans compter les cauchemars.

Tout cela fait que ma santé psychique et physique ne va pas bien du tout.

Je suis à un risque élevé d'AVC (accident vasculaire cérébral), dû à une baisse d'oxygène dans le sang.


À partir de ce soir, je suis sous assistance respiratoire, sous surveillance à distance.

Près de mon lit, chez moi, je dois garder un masque relié à une machine qui me transmet de l'air.

Les données sont directement transmises à mon médecin.

Ce dispositif est pour 4 mois sachant que les effets ne sont pas immédiats.

Un contrôle est prévu dans 15 jours.


Pendant un mois il se peut que je ressente des malaises. Alors il fallait que je vous prévienne.


Dans un mois, je devrais ressentir un mieux être grâce à ce système. Cela me permettra de me remettre des objectifs en tête plus sereinement et de chasser les idées noires.


Allez, j'essaie de positiver.


Merci de votre attention.

Si vous voulez m'encourager… Merci d'avance.


Véronique.


 

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