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La santé mentale est un sujet politique qui déradicalise ?





La santé mentale est un sujet politique qui déradicalise ?



Dans le paysage social contemporain, les lieux de réinsertion professionnelle émergent comme des piliers essentiels reliant les individus au monde de l'emploi, tout en contribuant au bien-être collectif.

Ces espaces, tels que les centres communautaires et les programmes de développement professionnel, offrent une palette variée de ressources et d'opportunités pour aider les individus à trouver un emploi stable et gratifiant. De surcroît, ils jouent un rôle déterminant dans la promotion de la santé mentale et dans la déradicalisation, bénéficiant d'un soutien et d'une direction politique adéquat.

Il y a des valeurs dans ce lieux tel que le non-jugement, l'acceptation et la véritable bienveillance qui fait que la santé mentale qui est de l'ordre de l'intime s'extériorise et devient politique aux yeux de tous et toutes. Les "expérienceurs" de l'indicible appelés communément des malades psychiatriques ont un rôle à jouer pour devenir des citoyens modèles de la République. Le mysticisme ou "pathologie psychiatrique" est vécu comme une différence acceptable dans ces lieux communautaires et contribue à diffuser une politique de bien être et inclusive pour les sujets les plus radicalisés grâce à une forme de laïcité inconsciente établie par la philosophie du lieu communautaire.


D'abord, examinons comment ces lieux se positionnent comme des vecteurs entre la société et le marché de l'emploi. Les politiques gouvernementales, par le biais de budgets alloués aux services de réinsertion professionnelle et de programmes d'intégration sociale, peuvent fortement influencer la disponibilité et l'efficacité de ces initiatives. Les centres communautaires, en bénéficiant de financements publics, peuvent élargir leur offre de formations, de mentorats et de soutien aux individus en recherche d'emploi. De même, les programmes de réinsertion professionnelle, soutenus par des politiques de soutien à l'emploi et à la formation, peuvent offrir un accompagnement personnalisé aux personnes en transition professionnelle et intime. La politique s'occupe aussi de l'intime par ricochet.


Par ailleurs, la politique joue un rôle crucial dans la promotion de la santé mentale et dans la lutte contre la radicalisation. Les gouvernements qui investissent dans des politiques de santé mentale accessibles et holistiques contribuent à créer un environnement propice à la détection et à la prise en charge précoce des troubles mentaux. En intégrant des services de santé mentale dans les programmes de réinsertion professionnelle, les politiques peuvent offrir un soutien complet aux individus, renforçant ainsi leur résilience et leur capacité à faire face aux défis de la vie. Ils deviennent par conséquence acteur de leur vie, reprennent le pouvoir sur leur manière de penser souvent altéré malgré des biais cognitifs qui restent douloureux, le souvenir inaltérable de la conscience,... il y a une reprise de confiance de l'individu afin de devenir citoyen de notre monde.


Donc la politique joue un rôle essentiel en tant que catalyseur pour les lieux de réinsertion professionnelle et de santé mentale dans la déradicalisation. En adoptant des politiques de soutien à l'emploi et à la formation, et en investissant dans des services de santé mentale accessibles, les gouvernements peuvent créer un environnement propice à l'intégration sociale, professionnelle et à la prévention de l'extrémisme. Ces efforts politiques sont essentiels pour construire une société inclusive et résiliente, où chaque individu trouve sa place et peut s'épanouir pleinement. La place est ouverte pour de multiples prises de conscience chez le radicalisé entre autre et non pas au milieu de cette place en tant que pendu public ! Le passé est terminé en ce qui concerne les psychiatrisés ou tend à ce terminer.


Dans les pays démocratiques, où les droits de l'homme et les libertés individuelles sont généralement respectés, l'approche de la santé mentale et de la déradicalisation tend à être plus axée sur la prévention, la réhabilitation et la réintégration sociale. Les gouvernements démocratiques mettent en place des politiques de santé mentale qui favorisent l'accès à des soins de qualité pour tous les citoyens, ainsi que des programmes de déradicalisation qui visent à comprendre les causes sous-jacentes des comportements extrémistes et à offrir un soutien personnalisé aux individus en difficulté. Ces initiatives sont souvent développées en collaboration avec des experts en santé mentale, des travailleurs sociaux et des organisations de la société civile, et elles s'appuient sur des valeurs de respect des droits humains et de diversité culturelle. La liberté au cœur des politiques notamment dans les pays démocratique guéri l'intime et par conséquence la santé mentale, notre identité commune. Je vous rappel que nous avons toutes et tous une santé mentale.


En revanche, dans les pays totalitaires où les régimes autoritaires exercent un contrôle strict sur la population et limitent les libertés individuelles, l'approche de la santé mentale et de la déradicalisation est souvent plus répressive et coercitive. Les gouvernements totalitaires peuvent utiliser la santé mentale comme un outil de contrôle politique, en utilisant par exemple la psychiatrie pour étiqueter et réprimer les opposants politiques. Les programmes de déradicalisation peuvent également être utilisés pour punir et marginaliser les individus considérés comme des dissidents, plutôt que de leur offrir un soutien et une réhabilitation appropriés. Dans ces régimes, les droits de l'homme sont souvent bafoués et les voix dissidentes sont réprimées, ce qui rend difficile la mise en place de programmes efficaces de santé mentale et de déradicalisation basés sur des principes de respect des droits humains et d'inclusion sociale.


En résumé, la différence entre les approches de la santé mentale et de la déradicalisation dans les pays démocratiques et totalitaires réside dans le respect des droits humains, la liberté individuelle et la collaboration avec la société civile. Alors que les pays démocratiques favorisent une approche préventive et inclusive de la santé mentale et de la déradicalisation, les régimes totalitaires tendent à privilégier des méthodes coercitives et répressives qui peuvent compromettre les droits fondamentaux des individus. " Je finirais ce texte par un aparté en ouvrant les guillemets car je fait partie d'une communauté depuis deux ans environ et je n'étais pas du tout radicalisé mais j'ai vécu des phénomènes mystiques pathologisant qui aurait peut-être réussi à m'amener sur un chemin belliqueux et religieux. Et petit à petit outre mon éducation familiale qui m'a toujours ramené dans le droit chemin envers mes pensées les plus intimes il y a ce lieu communautaire qui m'a fait prendre conscience d'un civisme au service de ce beau pays laïque qu'est la France !


Merci ".


Moryotis

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